Utopie Nord sud

Développement organisationnel de la société civile tchadienne pour une démocratie locale. Renforcement de la paix et de la démocratie. "2011- 2014"

Utopie Nord-Sud au Tchad, comme tous les autres acteurs de la société civile participe activement à cette dynamique par des actions d’information et de sensibilisation sur les enjeux de la démocratie.

Depuis quelques années l’association s’interroge sur les freins, les risques et les entraves à cette démocratisation en cours, dont l’application ne progresse pas au-delà des mots.

L’association appréhende la démocratie comme le fondement réel des pratiques de la gouvernance et de la bonne gouvernance. Et de ce point de vu, la participation citoyenne l’implication et l’intéressement des ONG qui appuient la dynamique de ces populations doit être de mise.

L’objectif est donc de rechercher une meilleure compréhension de cette problématique, de tenter d’y répondre, afin d’en tirer de leçons, de les capitaliser, de les échanger et de les diffuser si tant est que celles-ci sont susceptibles de contribuer à l’instauration dans ce pays d’une démocratie, d’où transparaît la bonne gouvernance et la participation citoyenne.

Pour réaliser cette expérience, l’association Utopie Nord-Sud a choisi de travailler avec l’Union des Syndicats du Tchad (UST), l’Association Tchadienne pour la Non-Violence et le Comité de l’Appel à la Paix et la Réconciliation (CSAPR) qui, actives sur le terrain, luttent depuis quelques années pour la paix et le développement.

L’association a procédé à la mobilisation, à la sensibilisation et à la formation des acteurs de ces organisations pour encourager la participation à la vie politique, pour renforcer leurs capacités et les accompagner à l’élaboration des leurs plans d’action.

Les organisations de la société-civile, se trouvent à différents niveaux, confrontées à d’énormes problèmes, le plus souvent, liés à leur mode d’organisation.

L’union des syndicats du Tchad (UST) engage très souvent un bras de fer contre le gouvernement pour réclamer des salaires, dénoncer la cherté de vie et le manque de transparence dans la gestion de l’Etat.

A la pertinence ou non de leur vision et raison d’être, le gouvernement du pays essaie de les marginaliser.

L’évolution rapide du contexte a compliqué davantage les rôles qu’ils doivent normalement jouer, compte tenu des mutations en cours dans le pays, telles que :
La privatisation de bien de l’Etat ;
La situation sociale, politique, économique;
L’institutionnalisation erronée de la bonne gouvernance ;
La gestion des revenus du pétrole ;
La réorganisation de l’administration et de l’armée.

A cet effet, un colloque a été organisé en avril 2013 à Genève.